Photo : © Instagram Jamie Oliver |
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Albert Einstein, Pablo Picasso et Leonardo da Vinci… tous ces génies ont un point en commun : ils étaient dyslexiques. Pourtant, ce trouble spécifique de la lecture, caractérisé par une mauvaise association des lettres et des sons et pouvant mener à des troubles de l’apprentissage, ne leur a pas empêché de réaliser leurs prouesses scientifiques et artistiques. Et un autre génie des temps modernes, le chef cuisinier britannique Jamie Oliver, fait partie du lot. |
Alors que la dyslexie reste stigmatisée dans la plus grande partie des cas, Jamie Oliver a décidé d’en tisser les louanges. Cette différence l’aide à trouver des solutions différentes aux problèmes auxquels il peut faire face, explique-t-il au quotidien The Guardian. "Je pense sincèrement que quand quelqu’un vous dit que votre enfant est dyslexique, vous devriez être heureux et considérer cela comme une chance", insiste-t-il. |
Penser positif |
Ces propos tombent bien, car l’Association britannique de dyslexie a choisi la positivité comme thème de campagne lors des évènements prévus pendant la semaine mondiale de la dyslexie, en octobre prochain. "La dyslexie n’empêche pas de vivre sa vie, et le fait d’être positif à ce sujet encourage les enfants à trouver leurs points forts tout en travaillant sur leurs faiblesses", explique Sue Flohr, responsable de l’association. |
Et ces points forts sont bien présents : la recherche scientifique menée jusqu’à présent a mis en évidence un meilleur raisonnement spatial chez les personnes dyslexique, ainsi qu’une capacité à avoir une vision globale de certaines situations. Ce "trouble" pourrait donc être considéré, un jour, comme une force et un avantage pour les personnes concernées. |
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